La qualité de l'eau de la source de Fontcaude est reconnue depuis le milieu du XIXe siècle, période qui a vu émerger à Juvignac un véritable établissement thermal sur le site de l'actuel parc des Thermes. Aujourd'hui encore, de nombreux habitants viennent s'approvisionner en eau au sein de la buvette dite "de la Valadière", ouverte en libre accès. Avec le soutien de la Métropole de Montpellier, la Ville de Juvignac engagera à l'automne des interventions de restauration du bâtiment.
Les vestiges des anciens thermes de Fontcaude, ouverts au milieu du XIXe siècle, représentent un témoignage rare et précieux de l’histoire de notre commune.
Soucieuse de sa préservation, la municipalité a commandé en 2023 un diagnostic patrimonial des trois bâtiments encore visibles : le pavillon central, le premier bâtiment thermal et la buvette dite « de la Valadière ». Objectif : dresser un état des lieux pour engager des interventions de restauration.
Dans un premier temps, c’est le bâtiment de la buvette, très fréquenté par les habitants s’y approvisionnant en eau, qui bénéficiera d’une valorisation : remise en état des maçonneries et de la couverture, rénovation de l’espace intérieur et de ses accès, ferronnerie des robinets, etc.
Co-financés par la Ville et Montpellier Méditerranée Métropole pour un coût global de 110 000 € TTC, les travaux seront lancés en octobre pour une livraison prévue en décembre 2025.
En 1846, la source de Fontcaude est reconnue par un arrêté ministériel comme "eau thermale acidule", c’est-à-dire chargée en acide carbonique. Cette reconnaissance officielle autorise son propriétaire d'alors, Jacques-Eugène Rouché, à livrer son eau au public « en bains ou en boisson ». Une décision qui marque le début de l'aventure thermale à Juvignac, qui durera une dizaine d'années jusqu'en 1856-1857.
Le 8 mars 1999, un arrêté du ministère de l’Emploi et de la Solidarité autorise la Ville de Juvignac à livrer et administrer l’eau minérale naturelle de Fontcaude au public. Le vocable « la Valadière », tombé en désuétude et autrefois attribué à l’actuel lieudit du Martinet, est alors choisi pour désigner la source.
Nommée font-caouada ou fon-caouda, l’eau de Fontcaude tient son nom de la première de ses qualités : une température naturelle d’environ 25 degrés. En effet, fònt (du latin fons, fontis) signifie source ou fontaine en occitan, caud, cauda, chaud, chaude.